Il ne faut pas sous-estimer le côté obscur...

Publié le par Marianne

Non, je n'ai PAS vu le VII. Et NON ce n'est pas parce que je fais partie des Rebelles (hi, hi) qui dénigrent, ou ceux qui n'ont jamais accroché à la saga, ou ceux qui fustigent l'aspect mercantile et le tsunami médiatique étouffant de ces derniers mois, semaines, jours... Mais je ne fais pas non plus partie des inconditionnels qui se sont rués dès mercredi dernier en salle et qui depuis y sont retournés 2 ou 3 fois, peut-être. Je ne connais pas en fait cette espèce de folie qui peut prendre les passionnés, quelle que soit la passion.

C'est une des raisons.

La seconde, peut-être à égalité avec la première, c'est que je n'ai pas eu envie d'y aller seule. Et il y a sûrement une part de moi qui joue son Calimero en se disant que "tout le monde" y est allé dans son coin et que "personne" n'a pensé à me proposer. Mais c'est là où je voulais en venir avec le titre : il ne faut pas sous-estimer le côté obscur. Il est si facile de se laisser tenter par la voie la plus facile, la plus séduisante, comme disait Yoda au jeune Luke (oui parce que en attendant je me suis refais les IV, V et VI histoire de patienter)... Celle qui consiste à reporter la faute de nos malheurs sur les autres, à chercher un coupable à l'extérieur de soi. Il est plus difficile mais au combien plus noble lorsqu'on y parvient, de chercher en soi les réponses à nos propres peines et tourments. Oui nous avons le choix de jalouser, d'envier, d'éprouver de la rancune, de porter notre colère sur quelqu'un, ou bien de laisser aller, de lâcher prise, d'accepter ce qui est et surtout d'y trouver du bon et du bien.

Certes, je me farcie la tête de préceptes de développement personnel... Et à force ça me tape sur le ciboulot. Sûrement. Pour autant, quand les théories prennent corps, tout s'éclaire.

Il ne faut pas sous-estimer le côté obscur, car il vient insidieusement nous susurrer à l'oreille nos faiblesses, nos erreurs, nos peurs, nos rancoeurs... Il nous tente, pour nous faire sombrer de son côté, le côté de l'instinct primaire, du principe selon lequel la meilleure défense est l'attaque...

J'ai le choix. J'ai toujours le choix. Je peux laisser les évènements, les attitudes des autres m'affecter, ou bien me dire que l'occasion est belle d'apprécier d'autant plus l'instant et d'agir sur ce que je peux plutôt que de gamberger de manière totalement stérile sur le passé ou l'avenir. Il est de plus en plus nécessaire pour moi d'être dans la justesse, d'abord avec moi-même et d'arrêter de vouloir tout comprendre et tout savoir. La vérité n'est pas forcément source de sérénité... En même temps de pas savoir fait souffrir... Parce qu'on suppose, et que ces suppositions font mal (Accord toltèque, eh oui). La voie du Sage est celle du milieu, toujours. Alors voilà, je suis un apprenti Jedi et j'apprends à contrôler la Force, et à ne pas me laisser séduire par le côté obscur.

C'est à moi d'apprécier chaque moment, de ne rien attendre des autres, en tous cas rien de plus que ce qu'ils peuvent me donner (et dans certains cas c'est énorme, déjà). Me dire que je suis bien, maintenant, me sentir vivante, profiter de chaque minute qui passe avec les enfants, ne plus rien regretter, ne plus rien attendre, mais projeter du positif et envoyer à l'Univers un message de confiance : il paraît que quand on demande on obtient... Alors ? Je commence demain.

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