Article publié depuis Overblog

S’engager.

Prendre ses responsabilités.

Choisir ce qui n’est pas confortable, mais ce qui semble juste.

Décider de prendre part et de dire, cette fois, non : à cela je ne participerai pas. 
Qui a de grands pouvoirs à de grandes responsabilités… Cette phrase, pour moi entendue dans la bouche de l’oncle de Spiderman, est universelle : quel que soit ce « pouvoir », ce costume que l’on peut endosser a un moment dans sa vie, en fonction de sa position (père, mère, chef d’entreprise ou chef d’Etat, artiste renommé…) et/ou de son métier (enseignant, conseiller, médecin…) : le point commun est celui d’être en position de mentor, de guide ou de modèle. Il en résulte une responsabilité éthique d’importance : suis-je en accord avec les valeurs que je défends ? Peut-on distinguer la personne et sa fonction ? Je ne le crois pas. Est-il néanmoins possible d’être irréprochable ? Nous restons tous des êtres humains. Pour autant, il devrait être nécessaire à chacun de se positionner en conscience. L’histoire nous montre combien il est humain et cependant fort dommageable voire dramatique que de se ranger derrière d’autres pour justifier de ne pas avoir agis, de ne pas avoir dit, se s’être soumis à une autre autorité que l’on croit juger supérieure à notre conscience d’être humain. Il n’est pas aisé, il peut même être dangereux d’être « rebelle », de dire non, de refuser de se plier à ce que la majorité semble trouver normal. Il est facile aussi, lorsque l’on n’est pas concerné, de juger et de critiquer ceux qui ne disent rien, ceux qui se taisent, lorsqu’une situation semble intolérable. Mais, se poser la question du « suis-je intègre ? » n’est pas superflue. Si chacun et chacune des personnes qui est écoutée, respectée, regardée, admirée, quelle qu’en soit la raison, prenait la peine de se questionner et d’agir en conséquence de la réponse, alors il est fort probable que nous améliorions considérablement notre sort. 
alea jacta est… 

tout est dit.