La syndrome de kipertou ou kiégartou

J’ai ce syndrome.
Le plus souvent, je retrouve. 

le plus souvent, quand je cherche autres chose.
Ou sans même chercher d’ailleurs. 
J’ai compris que ça ne se soigne pas vraiment. Sinon par le fameux lâcher prise. Car, contrairement à l’adage qui consiste à dire « quand on cherche on trouve » (ce qui est possible, mais ça fera peut être l’objet d’un autre poste), dans le cas de ce syndrome, l’inverse se produit. En revanche, plus je m’obstine à chercher, et plus apparaissent d’autres symptômes aggravant comme la crise de jepèteinkable ou sa variante jeinsulte et janvoichié.
C’est ensuite l’engrenage. Le cercle vicieux infernal de l’autoflagellation (mais qu’est-ce que je suis c*, pourquoi je suis aussi bordélique, par exemple) de la culpabilisation (et j’ai d’autres choses à faire mais tant que j’ai pas trouvé je ne vais pas pouvoir les faire parce que ça m’obsède trop et p* b* de m*) qui peuvent avoir des répercussions sur l’entourage immédiats, témoins désemparés de la crise… Alors, quel pansement magique en cas d’urgence ? Un remède miracle dans de nombreuses situations : respirer. Profondément. Pas la respiration du petit chien, non : la vraie bonne et simple respiration où on inspire par le nez tout ce qu’on peut et où on rejète bruyamment l’air par la bouche. Faire ça une bonne dizaine de fois. Puis aller voir ailleurs. Quand on peut, sortir même de chez soi. Sinon, prendre une douche, boire une tisane (on évitera les excitants dans ces cas là), lancer une lessive, faire la vaisselle, pratiquer une activité sexuelle (pourquoi pas ?) : en somme, tout ce qui coupe le mental et qui éloigne de la source de la crise. 
Puis, une fois calmé, invoquer Scarlett Ô Hara : demain est un autre jour.

Voilà. Dans le jargon New Age ça donne : s’ancrer, meilleur moyen du lâcher prise. 
Et oui, j’aurais pu aussi le dire comme ça, mais écrire et en sourire ça aussi ça détend du string et c’est aussi de l’ancrage. Bordel. 

(PS : sinon, Saint Antoine aide bien. Ou une paire de ciseaux.)